De l'image à l'imaginaire

L’atelier De l’image à l’imaginaire explore les bases de l’art cinématographique sous une forme ludique, créative et participative, au large potentiel pédagogique. Sans technologie coûteuse et compliquée, les participants s’amusent à produire du sens à partir de l’image, du mouvement et du son. L’atelier se termine par une exposition des photographies sténopés et une projection des très courts métrages d’animation.

Documentaire réalisé lors de la création de l'atelier De l'image à l'imaginaire pour La Restinga. Juillet 2011 - Iquitos, Pérou.

« On veut toujours que l’imagination soit la faculté de former des images. Or elle est plutôt la faculté de déformer les images fournies par la perception, elle est surtout la faculté de nous libérer des images premières, de changer les images. (…) Le vocable fondamental qui correspond à l’imagination, ce n’est pas image, c’est imaginaire. »
Gaston Bachelard in L’air et les songes : essai sur l’imagination du mouvement, 1943

Marco et Brigitte à La Restinga, atelier De l'image à l'imaginaire - photo Luis Chumbe

L'approche pédagogique

De l’observation

Les participants manipulent, dès le premier jour, les outils mis à leur disposition afin que la compréhension des principes passe par le biais, amusant et pratique, de l’observation directe. Les formateurs conseillent, répondent aux questions de chacun et favorisent un échange dynamique avec l’ensemble du groupe.

Des expériences

Cet atelier aborde des notions de physique et de technique sous un angle ludique, où tous les participants, accompagnés par les formateurs, suivent l’ensemble du processus, de l’élaboration des outils à la réalisation de leur création. Munis des informations de base nécessaires, ils peuvent interpréter, expérimenter et voir les conséquences de leurs choix.

Des émotions

Créer demande d’investir une partie de soi et qu’il s’agisse d’une photo ou d’une séquence animée, les émotions sont au rendez-vous, si en plus le résultat est à la hauteur des espérances du participant quel bon stimulant ! À la fin de l’atelier l’ensemble du travail est exposé et chaque participant est encouragé à partager son expérience et commenter sa création.

Camera Obscura - Tout simplement magique !

Comment se forme une image ?

Tout le monde a déjà utilisé un appareil photo pour prendre des photos. C’est une évidence, même si personne ne sait ce qui se passe à l’intérieur.

Les participants entrent dans une chambre noire portative et découvrent le principe physique de diffraction de la lumière. Facilement observable dans l’obscurité, ils sont au centre de l’action et captent l’image inversée sur des cartons blancs.

Photographie sténopé - Cadrer le regard

Comment construire du sens ?

Le choix du cadrage ordonne le flux continu des images qui passent devant nos yeux. Ensuite la photo immobilise le temps de la prise de vue, pour en laisser un souvenir reconstruit.

Les participants fabriquent leur “appareil photo sténopé” à partir d’une boîte en carton, ou en métal. Dans la chambre noire, ils placent le papier photosensible, puis choisissent leur sujet, un cadrage approximatif et prennent la photo. Ils développent leur cliché dans la chambre noire et selon le résultat ou l’envie, recommencent…
À la fin de l’atelier on expose les meilleures photos sténopés retirées en positif.

Praxinoscope - Une action continue toujours au présent

Comment se déroule une séquence ?

Les participants revoient la notion de cadre et découvrent deux nouveaux facteurs : le mouvement et le temps. Le mouvement du praxinoscope permet d’observer un principe optique majeur au cinéma, la persistance rétinienne. Elle donne l’impression de voir un flux continu d’images dont l’action qui se déroule devant nos yeux est toujours au présent, qu’elle soit un souvenir ou une projection de l’avenir. (Notre praxinoscope a été créé grâce aux plans de l’association Alhambra Cinemarseille).

Les participants dessinent 18 images qui s’animent lorsqu’elles sont mises en mouvement sur le praxinoscope. Chaque séquence animée est filmée par les cinéastes-formateurs.

Son - La dimension invisible

Comment le son influence l’imaginaire ?

L’atelier précédent appelle spontanément les commentaires et onomatopées des participants. Avec le son, c’est tout un pan de l’histoire qui se raconte, la face invisible, le véhicule des émotions.

Les participants créent des environnements sonores variés avec la bouche, les pieds, les mains, des objets de récupération diverses, la nature, etc… Ces sons, enregistrés par les cinéastes-formateurs, viendront habiller les séquences animées du praxinoscope. On pourra alors observer leurs effets sur les animations et choisir celui qui donnera le sens voulu.
À la fin de l’atelier on visionne toutes les séquences animées et sonorisées. Il est possible de faire une copie DVD aux participants qui le souhaitent.

L’ensemble des séquences animées peut constituer un court métrage d’animation, comme dans l’atelier Praxinoscope & Son.
Nos ateliers s’adaptent à tout projet pédagogique, si ce support vous intéresse nous pouvons élaborer ensemble votre version.
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Praxinoscope & Son

Dessins animés écrits et réalisés avec les écoles primaires.

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Cadrer le regard

Sténopés réalisés avec les écoles primaires et collèges du département.

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